Gabonocratie

Publié le par vicky delore ndjeuga

Humeur du 20 septembre 2005
Gabonocratie
Comme il en a seul le secret, le président Omar Bongo Odimba du Gabon vient, une fois de plus, de s’illustrer de piètre manière. A quelques mois de la présidentielle de décembre prochain, l’éternel chef de l’Etat gabonais a mis en branle sa machine d’intimidation contre ses potentiels adversaires. Etant entendu qu’il n’a pas encore déclaré de façon officielle sa candidature.
Omar Bongo, qui se considère, désormais comme le « père » des chefs d’Etat africains francophones, après le décès du général Gnassingbe Eyadéma, a décidé de ramer à contre courant de l’idéal démocratique qui gouverne cette entame du XXIe siècle.
Commentant les actions politiques de ses principaux adversaires du Bongo doit partir (BDP)- Gabon Nouveau, Omar Bongo a étalé tous ses ressentiments. "Ils vont à l`étranger pour organiser des conférences de presse. Ils sont déjà en campagne alors que la campagne n`est pas officiellement ouverte", a-t-il déclaré, le dimanche 18 septembre 2005,  à la presse, à son retour de New York, où il avait pris part au sommet du soixantième anniversaire de l`ONU.
Mais, diantre ! la constitution gabonaise ne prévoit-elle pas des sanctions contre les citoyens, fussent-ils hommes politiques, qui violent les lois ? Ou alors, la constitution gabonaise, c’est ce que pense et dit Omar Bongo !
Comme si cela ne suffisait pas, Bongo est décidé à poursuivre son action au-delà de son pays. Notamment en France. «Nous demanderons à la France la liste de ces opposants pour leur interdire toute action politique avant la campagne", a-t-il affirmé.

Publié dans Afrique

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