Le RDR pour une transition sans Gbagbo

Publié le par vicky delore ndjeuga

Après la rébellion
Le RDR pour une transition sans Gbagbo
 
Le Rassemblement des républicains (RDR) ne croit pas à la présidentielle du 30 octobre. « Il est impossible d’organiser une élection libre et démocratique le 30 octobre », a déclaré, hier vendredi sur les ondes de Radio France internationale (RFI), le porte-parole du RDR, Bacongo Cissé.
 
24 heures après la rébellion des Forces nouvelles qui contrôlent la partie Nord de la Côte d’Ivoire, depuis le coup d’Etat manqué contre le régime du président Laurent Gbagbo, le 19 septembre 2002, c’est au tour du Rassemblement des républicains de monter au créneau.
 
Le parti d’Alassane Dramane Ouattara, ancien Premier ministre et candidat de son parti à la présidentielle, estime que les conditions d’une élection présidentielle, le 30 octobre ne sont pas réunies.
 
«Nous considérons qu’à la date d’aujourd’hui, il est impossible crédibles, ouvertes à tous, dont les résultats ne seront pas contestées à la date du 30 octobre » 
 
En outre, comme les Forces nouvelles, le RDR appelle à une large concertation, pour poser les bases consensuelles d’une transition politique, qui devrait s’ouvrir à compter du 30 octobre prochain.
 
Seulement, pour les républicains, il n’est pas souhaitable que la période de transition soit dirigée par l’actuel chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. «Le président a tellement multiplié les blocages du processus de paix, depuis la signature des accords de Marcoussis, dans ces conditions, comment pourrait-il conduire une transition», ajoute le porte-parole du RDR.
 
Il convient de rappeler que les adversaires du président sortant ne sont pas sur la même longueur que leur adversaire. A l’occasion de la célébration du 45e anniversaire de l’indépendance, le 7 août 2005, Laurent Gbagbo avait lancé une sévère mise en garde à ses adversaires.
 
« Le 30 octobre nous irons aux élections. Coûte que coûte, nous irons aux l’élections », avait insisté le chef de l’Etat, avant de préciser : «Je suis serein, je suis tranquille parce que je sais qu’on va se réveiller le 1er novembre avec un jour nouveau, et les choses seront claires. Ou bien on va au second tour, c’est qu’on est déjà dans les élections, ou alors quelqu’un a gagné K.O » .
 
Le chef de l’Etat est soutenu dans sa farouche volonté d’organiser la présidentielle du 30 octobre par la communauté internationale. La Francophonie, les Nations unies… ont récemment réaffirmé leur volonté d’organiser la présidentielle «dans les délais constitutionnels ».
 
Vicky Delore

Publié dans crise ivoirienne

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